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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 16:11
Ce jour-là, dimanche 28 octobre 1831, "Bertrand Baptiste DUGUESELIN, Prêtre, Conf. aumonier du Roi, Doyen des Andelys, Vicaire général de Monseigneur ... et révérendissime Archevêque de Rouen, Primat de .... de Pontoise et du Vexin français... " rend visite à Mgr REGNIER, prêtre curé de Neuville-Bosc. Cette visite fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par Mgr J.B. GAUDRY, prêtre, vicaire de Chavençon, servant de secrétaire.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 18:26
Il y avait trois cloches dans le clocher de l'église Saint-Martin de Neuville-Bosc, la plus petite a été bénie le  juillet 1715.
Les parrain et marraine sont Monsieur Martin BOUTILLIER de MAIGREMONT, seigneur de "Neuville-aux-bois", et son épouse Madame Catherine BOUCHER. La cérémonie s'est déroulée en présence des demoiselles Elisabeth, Françoise et Marie BOUTILLIER de MAIGREMONT, leurs filles, et de Marc Antoine BOUCHER, oncle de la marraine. Voici cet acte de baptème :

benediction-des-3-cloches-nb-1715.jpg


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 15:22

De nombreux visiteurs viennent se promener sur ce blog... quelques uns me laissent de sympathiques messages... d'autres y ajoutent des renseignements ou des documents, comme c'est le cas aujourd'hui. Un grand merci à tous ceux qui se reconnaîtront. et en particulier à Monsieur Philippe GILLES, dont les ancêtres sont issus de Neuville-Bosc,  qui vient de me faire parvenir de très nombreux documents anciens. Un très très grand merci Monsieur pour toutes ces images, témoins d'événements passés inscrits dans l'histoire de notre si joli village.

Voici l'acte de décès de Jacques L'ARGILLIERE, curé de Neuville-Bosc, daté de l'an 1785. Il est signé, entre autres, par les Curés d'Haravilliers, de Villetertre, de Neuilly, de Tourly... par le Vicaire de Chavençon et le Chapelain de Tumbrel...


acte-de-deces-j.largilliere1785_page001.jpg
Ci-après la copie conforme à l'original dressée le 19 novembre 1863 par Monsieur BOURGEOIS, arpenteur à Chavençon, du testament du 31 décembre 1783  de Monsieur Jacques L'ARGILLIERE, curé de Neuville-Bots, ainsi que la lettre adressée, après son décès, à Monsieur l'Abbé DAGOULT, Grand Vicaire de Pontoise, par les curés et marguilliers de l'église paroissiale de Saint-Martin de Neuville-Bots en Vexin Français.
Je n'ai pas encore eu le temps de traduire ces documents, dès que possible je le ferai... promis...

testament j.largi 1783 1

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 14:41
La Croix de Cresnes bénie le 15 septembre 1775.

La croix du carrefour de la route de Monneville et du cimetière a fait l'objet d'une restauration en 2007.
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 14:37
Située sur la place de la mairie, un médaillon à l'effigie d'Antoine Havard, figure sur le dos du fronton (côté rue).
Sa nièce, Madame Cartier, en a fait don à la commune en 1883.
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 14:36
Le premier, daté de 1858, est construit en moellons noyés dans le mortier, la construction serait due à Monsieur Havard.
Un second avec une tourelle octogonale se dresse sur un soubassement carré, plus ancien.
Ils sont tous les deux propriété privée.
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 14:34
Situé face à la mairie-école, il date du XVIIIème siècle et a appartenu à Monsieur Antoinne Havard. Il est actuellement utilisé par une société privée, pour l'organisation de séminaires d'entreprises, Chateauform.
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 13:18

Deux menhirs situés à proximité du sentier GR11, reliant Neuville-Bosc à Hénonville, sont visibles sur la gauche de ce chemin, surtout après les moissons.

"La pierre aux Coqs"
Menhir renversé, près de la ravine Gamine. Il s'agit d'une dalle de grès, plantée de champ, d'une longueur de 3m et large de 1,50m pour une épaisseur de 0,70m. Elle a un aspect massif et présente de nombreux creux à sa surface. Cette pierre s'est affaissée, une autre pierre la touche, moins imposante, et servait peut-être à la maintenir droite.
Son nom aurait probablement une signification liée à l'astre solaire à son lever, le moment où le coq  (animal solaire par excellence) chante.

"La pierre Fritte"
Elle est située en lisière du bois de la Grande Groue. 
Sous une certaine lumière, ce mégalithe possèderait de mystérieuses gravures. Il est en grès quartzeux, aussi haut que profond, haut de 1,70m à 2,10m. Il est légèrement penché, à son sommet trois cuvettes qui absorberaient 14 litres d'eau.

Si les Grecs ont Héraklès, les Latins Hercule, les Hébreux Samson, nous, nous avons Gargantua ! Le plus français, le plus truculent, en un mot le plus rabelaisien des héros légendaires.

C'est précisément Rabelais qui fait entrer Neuville-Bosc dans la légende. De Montjavoult, Gargantua aurait lancé des pierres et l'une d'entre-elles serait tombée à Neuville-Bosc : c'est la "pierre aux coqs".
Les Neuvillois connaissent bien cette grande parcelle que traverse un chemin de terre qui va du cimetière au Grand Alléré. Durant le mois de mai 1983, qui fut si pluvieux, j'ai parcouru ce chemin boueux, j'ai suivi les limites boisées de son pourtour et je revenais crotté comme un barbet à la maison sans avoir vu cette fameuse pierre. J'ai appris, par la suite, qu'on l'avait récemment renversée et qu'elle gisait dans les broussailles.

"L'histoire régionale du département de l'Oise" de M. et Mme Launay et de Ch. Fauqueux, nous apprend que la pierre aux coqs de Neuville-Bosc est un menhir contemporain des monuments mégalithiques qui sont nombreux dans la région. Selon les calculs de certains savants, ces pierres auraient été érigées il y a 5000 ans, c'est à dire à l'Holocène par les Homo-Sapiens primitifs qui vivaient dans nos régions.
Toutefois, il existe un autre menhir plus loin, à l'orée d'un bois, c'est "la pierre" fritte". Nos ancêtres auraient enraciné là la trace indélébile de leur passage sur terre il y a 5 millénaires.
Il y aurait également une allée couverte à la Côte Mignonne. La déclivité du terrain, friable à cet endroit, a dû provoquer avec l'érosion et les eaux de ruissellement, des éboulements qui ont fait disparaître en partie cet autre monument mégalitique.
Plus humbles, mais probablement plus anciennes, sont les pierres taillées qui ont été trouvées par-ci, par là, au hasard de la découverte, par les amateurs de préhistoire (dans ce mot amateur, il y a le verbe aimer). Ils ont emmené avec soin ces trésors préciueux. "C'est que les pierres parlent à ceux qui savent les entendre" (Anatole France). J'en ai vu plusieurs que l'on m'a montrées avec fierté. Ont-elles été perdues par les Abbevilliens qui vivaient au début du Pleistocène moyen (500 millénaires) ou un peu moins éloignés de nous, par les Acheuléens ? Ces peuples qui vivaient de cueillettes, de pêche et de chasse, pouvaient être passés maintes fois par chez nous!

Après être entré dans la légende, notre aimable petite commune entrerait-elle sans bruit dans la Préhistoire ? Qui sait ? Il suffit qu'on s'y intéresse et qu'on l'aime. Le fondateur même de la Préhistoire n'était-il pas un amateur de vieilles pierres ? Or, c'était un employé des douanes à Abbeville ! Les savants d'alors se sont finalement ralliés à ses thèses, mais après sa mort qui survint en août 1868.
Depuis lors, que de découvertes passionnantes qui demandèrent plus de qualité d'observations et de déductions que celles de nos plus fins policiers, réels ou imaginaires.
Toutefois, la Préhistoire, comme toutes les sciences archéologiques, demande énormément de précautions, une patience infinie, un don d'invention extraordinaire et surtout une grande humilité. Celui qui est épris d'archéologie a forcément un grand respect de l'homme.

"C'est le mérite de notre temps de l'avoir révélé et compris. C'est le plus grand succès de la Préhistoire d'avoir pu démonter l'unicité de l'Homme, le plaçant ainsi dans la position où l'avait installé la nature même, c'est-à-dire en tête-à-tête avec le futur." A. Albessard.

L'auteur de ce texte, paru dans le bulletin d'Information n°2 de janvier 1984, vraisemblablement écrit à cette époque, m'est  inconnu.
Voir également dans le chapitre "Lire :  l'histoire de Gargantua" et les légendes autour de ces menhirs.
  
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 11:33

Elle se dresse sur un tertre verdoyant au milieux des pins sylvestres. Cruciforme, restaurée en gothique avec des voûtes du XVIème siècle, elle date de plusieurs époques.

Le chevet plat, sans abside, est du XIIIème siècle, il est formé d'un triplet et les trois baies représentent la Trinité. 
Dans le prolongement du chevet se trouve un petit cimetière ombragé de cèdres séculaires. 
La nef date du début du XVIème siècle. Le clocher central, carré coiffé en bâtière, est du XVIIème siècle. Sa cloche en bronze nommée "Marie-Anne" a été bénie en 1738 en l'honneur de Marie-Anne Rouville, marquise de Castellane, contesse desdits lieux et résidant au château de Tumbrel. 
Cette cloche est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1912 et on peut y lire l'inscription suivante : 
 "L'an 1738, I AY été Bénie par Mre LAQUE de LARGILLIERE, curé de cette paroisse, et nommée MARIE ANNE par le haut et puissant seigneur Jean-Baptiste Marquis de CASTELLANE, Capitaine de Galère, Comte DESSOUDUN 
BOISSECQ, La CROIX La BARRE St SOILIN Baron de NORANTE et DAURAN seigneur de NEUVILLE-BOSC, TUMBREL, CRESNES et par haute et puissante Dame Marie-Anne de ROUVILLE Marquise de CASTELLANE, son épouse, Dame et comtesse des dits-lieux".
Les fenêtres à têtes trilosées sont du XIIème siècle, certaines du XIIIème. Le retable date de la seconde moitié du XVIIIème siècle et représente la cène. A gauche et à droite du retable, deux statues de Saint Martin, sont du XVIème siècle, celle de gauche le représente donnant son manteau à un pauvre d'Amiens, celle de droite guérissant une jeune fille muette. 
Saint-Martin jouissant d'une grande piété dans le diocèse de Rouen, beaucoup d'églises lui sont vouées dans l'évêché de Rouen. Il a été intronisé évêque de Tours le 4 juillet 371 et qui a contribué à l'évangélisation des campagnes par la décentralisation écclésiastique.
Un très bel autel à colonnes, des statues et un bas-relief portant les armoiries de Charles Le Moictier et ses alliances. 
L'inscription commémorative de fondation par Charles Le Moictier date de 1644, elle est en  marbre monolithe sculpté et gravé, et indique : "Messire Charles Le Moictier [...] seigneur de Tumberel [...] et Madame Suzanne de Gaudechart de Villotran son épouse ont fondé le [...] en ceste église par contrac du 10 octobre 1644 par devant N. Raffel notaire à Chaumont. Priez Dieu pour eux et pour leurs parents".
On peut voir également l'épitaphe de "Dame Geneviève Testu de Balincourt, épouse de Maître Nicolas Le Moictier, Chevalier seigneur de Tumberel, Neufvilobos, Treigny et autres lieux, décédée le 4 Octobre 1684 âgée de 38 ans."
Sans oublier le testament de Louis Paul, curé de Neuville-aux-Bosc pendant 30 ans, inhumé dans cette église le 13 Avril 1696, âgé de 63 ans : "Il partage et il donne aux pauvres. Sa justice reste dans les siècles des siècles".


    

 

Epousailles 1741

Le clocher de la chapelle de Tumbrel carillonnait allègrement pour célébrer les épousailles de Jean-Baptiste et de Marie-Anne. Trois ans auparavant, nos mariés avaient déjà défrayé la chronique dans nos hameaux en dotant pour l'éternité l'église de Neuville-Bosc d'une superbe cloche. Le bel instrument avait été béni par "Me Jacques de Largillière, curé de cette paroisse, et nommé "Marie-Anne" par Haut et Puissant Seigneur".
Fidèles à leur paroisse, ils avaient choisi de s'unir sous ses cieux. Le prêtre André Jean Baptiste de Castellane, avec la permission du Vicaire général de Pontoise, reçut leur consentement mutuel et le consigna dans le registre de l'an 1741.
Voici l'acte de mariage retrouvé dans les registre BMS de la paroisse de Neufvilleaubos pendant l'année 1741.

"Le 9 janvier. Après la publications des bans du futur mariage entre haut et puissant seigneur Jean Baptiste de Castellane, Comte du dit lieu, Marquis de Grimault et de Fréjus, capitaine des Dragons, fils majeur de haut et puissant seigneur, Toussaint de Castellane, Marquis de Fréjus et de Dame Marie-Anne Félix de Cresset de la paroisse de Grimault, diocèse de Fréjus. Le dit futur époux demeurant ordinairement à Paris, rue des Bons Enfants, paroisse Saint Eustache, et entre haute et puissante demoiselle Françoise, Pauline de Castellane, fille de haut et puissant seigneur Jean Baptiste de Castellane, Marquis de Norante Auran, Seigneur de Neufvilleaubos à Tumbrel, capitaine des galères du Roy et de Dame Marie Anne Roüillé, demeurant à Paris au Palais Royal, paroisse Saint Eustache; lesquelles publivations ont été faites au prône de la messe paroissiale de Saint Eustache et au prône de la messe paroissiale de Neufvilleaubos et après la publication d'un bans dans la paroisse de Grimault, Monseigneur l'Evêque de Fréjus les aians dispensés des deux autres, comme il paroit par l'acte de dispense du 2ème jour du mois de décembre dernier, signé Albin vicaire général, dûment infirmé et contrôlé le 12 décembrer dernier, signé Maurine, sans qu'il ne soit trouvé d'autre empêchement que celui du troisième degré de consanguinité duquel empêchement ils ont été dispensés par un bref de notre Saint Père le pape, fulminé à l'officialité d'Aix par sentence du dix septième jour du mois de décembre 1740. Signé Pochonier, scellée de son sceau, contre signés par son secrétaire Ravanas. Vu en outre le certificat du sieur Curé de Grimault, diocèse de Fréjus, en date du onzième jour de décembre, signé Caron, légalisé par Albin vicaire général. Vu, le 12 décembre. Vu aussi le certificat du sieur vicaire de Saint Eustache en date du trente et unième jour de décembre, signé Pourés; portant en outre permission du curé de Neufvilleaubos de marier les dits époux. Vu aussi le consentement par écrit de Messire Toussaint de Castellane, Marquis de Grimault et de Fréjus, en date du 5 décembre 1740, signé Martin, notaire à saint Tropès en Provence, dont une expédition est restée attachée au contrat de mariage passé par devant Le Chanseur notaire à Paris qui est venu exprès à Tumbrel, le tout étant demeuré entre mes mains. Je soussigné, André Jean Baptiste de Castellane, prètre, docteur de Sorbonne, de la Maison de Navare, avec la permission de Monsieur le Curé de Neufvilleaubos ay reçu après les fiançailles célébrées le 8 janvier 1741, ce jourd'hui neuf du dit mois en la chapelle de Tumbrel, leur mutuel consentement de mariage et leur ay donné la bénédiction nuptiale avec les cérémonies prescrites par la Sainte église aiant obtenu permission de marier dans la dite chapelle de Monsieur l'Abbé Duguesclin, vicaire général de Pontoise, en présence de Messire Louis Claude de Béchamel, oncle de l'épouse, Maître des requêtes honoraire, de Messire Jean Baptiste de Castellane de Mazogue, cousin, de Messire Jean Joseph de Villeneuve, prêtre, abbé de Saint Gildas de Ruis, soussignés".

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Présentation

  • : Le blog non-officiel de NEUVILLE-BOSC et de ses hameaux, créé en juin 2008 par Roseline SOUDAN.
  • : Ce blog est un lieu d'échanges et de partage pour faire vivre le passé de notre village. Il ne vous donnera pas d'informations officielles. Un site de la Mairie de Neuville-Bosc existe. Passionnée par l'histoire de notre pays, j'ai retrouvé des documents anciens sur notre village et j'ai eu envie de vous faire partager son histoire à travers photographies, récits, témoignages... N'hésitez pas à me transmettre tout complément d'information. D'avance merci.
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